Pavel Dmitrichenko |
Dans une relation hypnotique,
lorsqu'une personne répond très rapidement à une suggestion (par
exemple si elle est incapable de bouger son bras juste parce qu'on
lui a dit « Regardez, votre bras est parfaitement et
confortablement paralysé maintenant !), il est de coutume de
lui indiquer qu'elle est « douée » pour l'hypnose, que
sa capacité de réponse inconsciente est un talent. Flatté, le
sujet s'autorise à aller plus loin encore et à faire l'expérience
de phénomènes hypnotiques encore plus étonnants. Cela permet
également de lever tout sentiment négatif qui peut naître de la
perte d'un certain contrôle conscient. Non, vous n'êtes plus
influençable qu'un autre, votre volonté et votre contrôle ne sont
pas faibles : vous êtes juste doué en hypnose. Et cette simple
suggestion a encore beaucoup de vertus que je ne vais pas détailler
ici.
Mais quelle est la réalité ?
Derrière cette capacité, il peut se cacher une trop grande
sensibilité. Pour expliquer cela, permettez-moi de revenir sur
quelques notions de bases nécessaire. Mais j'essaierai de les rendre
aussi claires que possible.
Idéomotricité
Parmi toutes les variables en jeu dans
l'hypnotisabilité, une des plus importante est la réponse
idéo-motrice. Qu'est-ce que c'est que ce machin là ? Et bien,
en très gros voici comment on peut l'expliquer :
Les idées tendent à se développer
jusqu'à un acte. Elles influencent le corps jusqu'à l'action.
C'est la relation de l'idée au
mouvement (au sens large d'une modification interne ou externe de
l'état du corps).
Si je me souviens de mes dernières
vacances à la plage, je m'en fabrique, par exemple, une image
mentale. Me reviennent certaines informations, certains souvenirs,
des sensations, etc... A force de maintenir cette pensée, à force
de me plonger dans ce souvenir, une partie de moi va commencer à
croire un peu que je suis à la plage, et à modifier mon corps en
conséquence. Ma respiration va se modifier, mon rythme cardiaque, la
température de mon corps, l'expression de mon visage. Puis
petit-à-petit d'autres données. Je subis physiquement l'influence
positive de cette pensée agréable à laquelle j'expose ma
conscience.
Héritière de la notion d'idée-force,
ce que nous appellerons par commodité l' « idéomotricité »
est à la base de la compréhension du mécanisme de suggestion. Une
suggestion est valable non pas parce que la personne « croit
que c'est vrai », mais simplement parce que, même si c'est
elle sait que ça n'est que dans son imagination, elle maintient
suffisamment cette idée dans ses pensées pour que cette idée
modifie son rapport à la réalité. On parle alors d'une motivation
à la suggestion.
Prenons un autre exemple. Un enfant
assis sur sa chaise à l'école. Par la fenêtre, il regarde d'autres
enfants courir et jouer au ballon. « Moi aussi je sortirais
bien courir et jouer au ballon », pense-t-il sûrement. Il se
projette. Et cette pensée de lui jouant, même inconsciente,
développe progressivement son influence sur le corps.
Son rythme s'accélère (rythme de son
cœur, de sa respiration, de ses pensées...). Ses jambes s'agitent.
Il ne tient plus en place. Et la pensée qui se développe vers
l'acte doit s'accomplir dans le fait d'exécuter concrètement cet
acte. Cela devient une pensée obsessionnelle, dictant de l'intérieur
une chose à faire. Cette pensée l'occupe tout entier et ne le
laisse pas se concentrer sur le cours. Cette pensée le domine.Très
difficile de ne pas lui obéir. Difficile de l'inhiber, de n'en faire
qu'une simple pensée, quand tout le corps déjà est investi. La
seule libération possible : sortir, courir, jouer au ballon.
La suggestion hypnotique
Or, en hypnose, le fait qu'une pensée
devienne une modification physiologique est fondamentale. Si je vous
demande « Qu'est-ce que vous ressentez au moment de vous
endormir ? ». Cette simple question vous oblige à
orienter vos pensées vers le thème du sommeil, et vers des
souvenirs d'endormissements. Il se peut que, le temps d'y réfléchir
et d'y répondre, cette pensée n'ait eu que peu d'influence sur
votre corps. Rapidement chassée dans la conversation par une autre
pensée, elle restera purement « cérébrale » comme on
dit dans le langage courant, sans devenir sensible.
Mais pour une personne dont
l'idéomotricité est vive, le fait de penser à l'endormissement
s'accompagnera très vite d'une modification de la respiration, du
rythme cardiaque, du tonus musculaire, et le cerveau lui-même
développera plus ou moins rapidement les caractéristiques du
sommeil. Or l'objectif d'une suggestion hypnotique n'est pas qu'elle
soit « comprise » en tant qu'idée, mais qu'elle oriente
la personne vers une modification de son vécu au présent. Ainsi, si
j'évoque le confort, ça n'est pas dans le but que la personne pense
au confort, mais dans le but qu'elle se sente confortable. Si je lui
demande « vous savez ce que c'est le confort ? », je
me fiche qu'elle me dise « oui » ou « non »,
la vraie réponse que j'attends d'observer est celle de son corps qui
adopte, ne serait-ce que de façon infime, le début d'un relâchement
confortable.
Le temps d'agir
L'erreur, lorsqu'on parle
d'hypnotisabilité, ou bien de suggestibilité, serait de penser
qu'il y a des personnes qui vont être sensibles aux suggestions et
d'autres non. En réalité, il s'agit plutôt d'une question de
temps. Combien de temps met la pensée d'un mouvement pour devenir un
mouvement ? Combien de temps met une pensée émouvante pour
provoquer une émotion ?
Ce qu'on appelle aussi
l' « impression » (au sens photographique du terme)
dépend d'un temps d'exposition.
Nous avons l'habitude de tester
l'idéomotricité de beaucoup de façons. Par exemple, une personne
laisse ses deux mains reposer sur ses genoux. On lui explique que sa
main droite va être prise d'un mouvement irrépressible vers le
haut, qu'elle va s'élever toute seule, progressivement. On insiste
pour qu'elle ne fasse aucun mouvement volontairement, qu'elle ne
fasse rien. On peut le lui affirmer (« Votre main va monter
toute seule »), lui faire comprendre subtilement, ou lui
évoquer des métaphores. L'essentielle est que cette personne
développe en elle l'idée de ce mouvement, l'attente de cette
action. Peu importe comment elle y arrive.
Certains auront immédiatement, sous l'effet de cette suggestion et des autres variables en jeu, une réponse motrice, c'est-à-dire un premier spasme du biceps par exemple, qui fera monter la main. Chez ces personnes, l'idée devient un acte extrêmement vite. Ils ont une forte impressionnabilité, ou une forte idéomotricité, pour continuer avec ce néologisme.
Certains auront immédiatement, sous l'effet de cette suggestion et des autres variables en jeu, une réponse motrice, c'est-à-dire un premier spasme du biceps par exemple, qui fera monter la main. Chez ces personnes, l'idée devient un acte extrêmement vite. Ils ont une forte impressionnabilité, ou une forte idéomotricité, pour continuer avec ce néologisme.
D'autres personnes auront besoin qu'on
maintienne dans leur esprit cette pensée pendant une période
prolongée, le temps qu'elle finisse par avoir une influence sur le
mouvement. On peut par exemple répéter la suggestion, ou bien
laisser un long silence, ou bien demander à la personne de continuer
d'imaginer ce mouvement, ou d'imaginer quelque chose qui évoque ce
mouvement (par exemple, que la main est accrochée par une corde à
une montgolfière imaginaire, qui s'envole toujours plus haut). La
réponse n'est qu'une question de temps. Pour la plupart des gens,
quelques minutes grand maximum avant que la main monte. Mais pour
certaines personnes, cela peut-être beaucoup plus long. Et en
général, c'est d'autant plus important pour ces personnes de
parvenir jusqu'à ce point. C'est pourquoi la qualité essentielle de
l'hypnotiseur ou de l'hypnothérapeute, c'est certainement la
patience, une pleine confiance dans le temps. Ces personnes, que
beaucoup d'hypnotiseurs impatients considèrent comme « non
hypnotisables » et que les tests statistiques excluent le plus
souvent, sont en réalité aussi doués que les autres. C'est juste
une question de temps.
En hypnose, ces réponses involontaires
sont fondamentales, car elles induisent naturellement le début d'un
état hypnotique, et elles sont le moyen de valider le travail
effectué à un niveau inconscient. Et c'est ce qui fait la
différence avec une simple thérapie par la pensée, sans tenir
compte de l'intégration physique de l'idée.
Augmenter la réceptivité
Lorsqu'une personne a une idéomotricité
trop lente, nous disposons de tout un panel de techniques simples et
confortables pour l'aider à développer des réponses plus
rapidement. C'est ce qu'on appelle l'induction hypnotique (du moins
une partie). Et un entraînement lui permettra à terme de développer
des réponses beaucoup plus vives, et d'entrer en hypnose rapidement.
Cela dit, est-ce que cette lenteur est un défaut ? Pas
nécessairement. Elle est liée à la maturité émotionnelle et il
peut être important de la conserver. Mais dans certains cas, elle
est la cause du trouble qui amène la personne à consulter (perte de
libido, perte d'appétit, perte de motivation...). Augmenter la
rapidité des actions spontanées et des réactions du corps est
alors l'essentiel de la thérapie. L'hypnothérapie repose alors,
dans ces cas, essentiellement sur l'induction, sur l'entraînement à
l'hypnose, beaucoup plus que sur le travail de suggestions
administrées sous hypnose.
L'hypersensibilité
Cela nous amène tout naturellement à
parler de l'extrême inverse : les réponses ideomotrices quasi
instantanées.
Certaines personnes, nous le disions au
début, développent les distorsions les plus grandes en un temps
record avec peu de suggestions. On les qualifie souvent de
somnambules naturels, car ils développent sans entraînement l'état
de dépersonnalisation éveillée le plus totale appelé hypnose
somnambulique. Les hypnotiseurs sont souvent fascinés par ces
somnambules. Leur versatilité va souvent de paire avec des amnésies
hypnotiques fréquentes. C'est ce qui trompe beaucoup d'observateur
dans la compréhension des phénomènes. En hypnose de spectacle, ils
sont souvent recherchés, car ils offrent au public des
démonstrations impressionnantes des capacités du cerveau. L'hypnotiseur peut alors passer pour un "grand sorcier", ou un fascinateur extraordinaire, alors qu'en réalité, tout le mérite revient au rostrum cérébral du sujet, en quelque sorte. Mais
est-il souhaitable de leur faire faire ce type d'expérience ?
Est-ce vraiment un talent qu'ils ont ?
Il faut comprendre que toute pensée ne
doit pas devenir un acte, et qu'il existe un mécanisme d'inhibition
qui permet par exemple de ne pas me jeter sur la nourriture à chaque
fois que l'envie me traverse l'esprit, de ne pas tuer mon voisin dés
qu'il me tape sur les nerfs, et de ne pas dire tout ce qui me passe
par la pensée. La pulsion de l'acte se développe, mais assez
progressivement pour que je la réprime parfaitement. La graine
pousse, mais dés que je vois la première tige sortir du sol, je
l'arrache sans peine. Je ne laisse pas les mauvaises herbes de ma
pensée envahir le terrain de mon action. C'est pourquoi nous sommes
des êtres de culture. Ceci est rendu nécessaire par la structure
sociale vers laquelle notre espèce a évoluée.
Or, bien des troubles sont liés au
fait de ne plus arriver à réprimer tel acte, telle parole, telle
émotion. « C'est plus fort que moi », dit-on. On devrait
plutôt dire « C'est plus rapide que moi ».
En effet, la pensée de l'acte se
développe tellement vite et prend une telle ampleur dans l'esprit
qu'il est trop tard pour lui enlever sa force pulsionnelle. Pour
reprendre la métaphore de la graine, notre compensation rationnelle
n'est déjà plus de taille pour couper cet arbre poussé trop vite
dont le tronc est déjà trop épais.
Une personne qui a la phobie des
oiseaux, par exemple. Aussitôt un oiseau parvenu à sa pensée (soit
qu'elle voit un oiseau, soit qu'elle y pense, ou qu'elle s'en
souvienne...), l'émotion monte, si vivement qu'elle ne peut l'en
empêcher. Son cœur, sa respiration, son expression, tout son corps,
répondent à l'effet fulgurant de sa panique. Et entièrement
baignée dans l'émotion, il n'est plus si évident d'en sortir.
Cela ne veut pas dire que toutes ses
réponses motrices soient aussi vives et il se peut que seule cette
phobie pose problème.
Mais dans le cas des « somnambules
naturels », il s'agit souvent de personnes dont l'immaturité
émotionnelle s'exprime par une idéomotricité très vive de façon
générale. On les nomme communément « hypersensible ».
(attention, certaines personnes peuvent être d'excellents sujets
d'hypnose sans êtres pathologiquement sensibles). Ces personnes ont
une émotivité pathologiquement grande. Parfois, elles s'avèrent
très influençables. Parfois ces personnes souffrent d'automatisme
fort (par exemple, elle vont marcher pendant des heures sans arriver
à décider du moment de s'arrêter). Ou bien d'impulsions, de
compulsions. Parfois d'addictions. Très souvent, elles souffrent
d'idées obsessionnelles. Ces personnes pleurent facilement. Et
développent très facilement des peurs sur la moindre pensée
négative. Parfois confinant à la paranoïa (confusion entre l'idée
et le réel). Et il y a encore beaucoup d'autres troubles que l'on
peut citer qui sont liés à une hyper réactivité du corps par
rapport aux représentations mentales. Et les personnes souffrant de
cette hypersensibilité générale ont souvent une histoire de vie
qui ne fait que renforcer les troubles.
Cela s'accompagne en général de
troubles importants de la personnalité, qui, versatile, a du mal à
trouver des repères stables.
Ne pas brusquer
Nous l'avons dit : ces individus,
si vous les soumettez aux tests de réceptivité de l'hypnose, y
répondent de façon prodigieuse. Capables, bien souvent, de
développer n'importe quel phénomène hypnotique en un temps record.
Est-ce que, pour autant, on leur dirait qu'elles sont « douées »
pour l'hypnose, que c'est un talent, qu'il faut le cultiver ? Ce
serait une attitude irresponsable. Au lieu d'être leur talent, c'est
leur plus grande faiblesse. Et le travail en hypnothérapie consiste
alors à ralentir les réponses idéomotrices, à redonner à ces
personnes les rênes de leur attelage émotionnel, le contrôle de
leurs émotions. Bien qu'il faille pour cela compenser des données
physiologiques (Rostrum...), c'est un travail progressif qui porte
des fruits vraiment très intéressant.
Les personnes hypersensibles sont
particulièrement vulnérables, et leur personnalité est souvent
épuisée par tous les chamboulements émotionnels qu'elles vivent.
C'est pourquoi il est fondamental de prendre un soin particulier avec
ces personnes, de les accompagner avec énormément de douceur et de
délicatesse. Il est très important de ne pas les soumettre au type
de transe hypnotique qui entraîne une dépersonnalisation.
C'est-à-dire qu'il faut veiller à les maintenir dans des états
superficiels. Mettre l'accent sur la procédure de réveil
(réunification stable de la personnalité). Eviter les phénomènes
hypnotiques trop avancés. Eviter de les soumettre à des
démonstrations d'agrément n'ayant pas d'utilité thérapeutique.
C'est d'autant plus contre-indiqué dans ces cas. Si vous vous
reconnaissez dans cette hyper sensibilité, ou même dans une moindre
mesure, dans une sensibilité un peu excessive, ne vous prêtez à
une démonstration d'hypnose que si vous avez parfaitement confiance
dans l'expérience, le recul et la finesse de l'hypnotiseur.
Il est notamment fondamental
d'apprendre aux personnes hyper-réceptives à changer d'état de
façon lente et progressive. « Switcher » d'une émotion
ou d'une perception à une autre, sans transition, il n'en sont que
trop capables. Et c'est précisément en leur apprenant à passer par
une douce transition qu'on leur offre la possibilité de reprendre du
contrôle et de ne plus être dépassés par ce qu'ils vivent.
Ralentir les réactions.
Permettez-moi de ne pas faire de
précaution de langage. Rien ne doit être brusqué ! On ne doit
pas brusquer une personne hypersensible lorsqu'on mène l’entretien
préliminaire à l'hypnothérapie. On ne doit pas brusquer la
personne pour qu'elle entre en transe hypnotique. On ne doit pas
brusquer les réactions hypnotiques. On ne doit pas brusquer la
thérapie, qui devrait s'étaler autant que nécessaire pour que
chaque chose se construise dans la solidité et la stabilité. Mais
bien au contraire, il s'agit de retenir. Retenir les chevaux sauvages
de leur émotivité. Quitte à décevoir leur impatience d'aller
mieux le plus rapidement possible.
Même pour les demandes les plus
anodines en apparence. Par exemple, une personne hypersensible qui
fume et désire arrêter de fumer peut arrêter du jour au lendemain
avec l'hypnose dans une euphorie parfaite. Or, il est probable qu'une
décompensation en découle, même si ça n'est pas systématique, du
fait du bouleversement trop important que constitue, pour sa
personnalité pas assez stable, le fait d'être fumeur un jour et
non-fumeur le lendemain. Alors, il est conseillé d'imposer au
patient, si on le soupçonne de s'emballer dangereusement, un sevrage
par étape, afin d'être sûr qu'il digère correctement le
changement bouchée par bouchée, et sans indigestion. Et de même
pour tout travail visant un changement important.
Dans certains cas, si l'on soupçonne
même que cette hypersensibilité est d'ordre à désordonner la
personnalité de la personne de façon critique, alors le cas relève
probablement d'un suivi médical, et il est nécessaire que le
patient puisse bénéficier du diagnostique d'un psychiatre et que
l'hypnothérapie soit menée en complément, et de préférence par
prescription du psychiatre. C'est de la responsabilité de la
personne de consulter un médecin, mais son accompagnant en
psychothérapie ou en hypnothérapie est fortement encouragé à lui
recommander des examens et doit veiller à ce que la personne ne
remplace pas les soins médicaux par son hypnothérapie. En effet,
dans certains cas, un traitement médical aidera fortement la
personne à retrouver du contrôle sur ses émotions, et un équilibre
chimique cérébral apaisant. Et le travail de thérapie s'en trouve
parfois largement facilité.
Conclusion : redevenir le maître à
bord
A l'heure où l'on fait grand cas de la
sensibilité, et où l'on méprise littéralement la raison, où l'on
incite les individus à libérer sans contrainte leur spontanéité
pulsionnelle, au mépris de leur propre contrôle, il est fondamental
de prendre conscience qu'il existe des personnes fragiles que
l'extrême capacité à subir une influence, une impression
corporelle sous l'effet de leur pensée rend particulièrement
vulnérables. L'hypnose ne doit en aucun cas et sous aucun prétexte
être prise à légère et il est fondamentale de ne pas confondre
cette grande hypnotisabilité avec un jouet pour manipulateurs
inconséquents. Et tout le travail de l'hypnothérapeute consiste à
canaliser ces pulsions afin de rétablir l'équilibre de compensation
psychologique qui est la condition du calme intérieur et d'un
bien-être mental.
Dans de telles conditions, les personnes hypersensibles peuvent bénéficier favorablement de l'hypnothérapie, non pas seulement par une rémission temporaire, mais dans un mieux-être croissant à long terme. Cela dit, les personnes souffrant n d'un excès de sensibilité bénéficieront également très profitablement d'une thérapie sans altération de conscience et basée sur l'exercice pratique et progressif de leur contrôle émotionnel comme par exemple certaines thérapie cognitivo-comportementales. Et le moment de l'hypnose le plus merveilleux pour ces personnes, si le travail hypnothérapeutique a été mené avec soin, est le moment du réveil, où la personne peut expérimenter un calme intérieur et une stabilité comme jamais, un sentiment d'unité et de réconciliation intérieure qui lui permet de redevenir le capitaine de son navire, Redevenir le maître à bord de soi.
Dans de telles conditions, les personnes hypersensibles peuvent bénéficier favorablement de l'hypnothérapie, non pas seulement par une rémission temporaire, mais dans un mieux-être croissant à long terme. Cela dit, les personnes souffrant n d'un excès de sensibilité bénéficieront également très profitablement d'une thérapie sans altération de conscience et basée sur l'exercice pratique et progressif de leur contrôle émotionnel comme par exemple certaines thérapie cognitivo-comportementales. Et le moment de l'hypnose le plus merveilleux pour ces personnes, si le travail hypnothérapeutique a été mené avec soin, est le moment du réveil, où la personne peut expérimenter un calme intérieur et une stabilité comme jamais, un sentiment d'unité et de réconciliation intérieure qui lui permet de redevenir le capitaine de son navire, Redevenir le maître à bord de soi.